
Aiki ken #5 – Riai
On dit partout que l’Aikido est un riai, qu’il est Un, que le principe reste le même qu’on ait les mains vides ou qu’on manie un jo, un ken, ou un éventail.
On dit partout que l’Aikido est un riai, qu’il est Un, que le principe reste le même qu’on ait les mains vides ou qu’on manie un jo, un ken, ou un éventail.
Le suburi 4 est l’assemblage des suburi 1 et 2, le suburi 4 c’est le suburi 1 et le suburi 2 mis bout à bout (4 = 1 + 2).
Car j’ai bien-sûr enseigné pendant presque 30 ans – comme tous mes camarades – le premier suburi avec la hanche avant, c'est-à-dire à contre-sens.
Si le suburi n°2 est juste, le suburi n°1 doit, en toute logique, s’exécuter de la même manière, avec pour hanche directrice la hanche arrière.
Le suburi numéro deux a un gros avantage sur le suburi numéro un, c’est qu’on sait ce qu’on y fait : la hanche directrice est la hanche droite.
Voilà pourquoi O Sensei ne s’étend pas plus longuement sur Tenkan. Il n’éprouve pas le besoin d’illustrer une deuxième fois ce qu’il a déjà illustré.
Neuf est donc Un, par une absolue nécessité, et la structure de l’Aikido démontre cette vérité : Neuf est l’éternel retour du Un sur lui-même.