Dans cette forme de kokyu nage, uke a son bras enroulé sur lui-même à la manière de shiho nage, en même temps qu’il est projeté à la manière d’irimi nage.

La combinaison de ces deux mouvements n’est possible que dans la mesure où l’épaule de tori pénètre profondément jusqu’à venir au contact de l’aisselle d’uke, sans quoi il n’est pas possible de maintenir enroulé le bras de ce dernier.

Il est nécessaire aussi, pour un meilleur contrôle du bras, de saisir avec la main le tranchant de la main d’uke au moment où elle est amenée dans son dos.

Le bras d’uke doit être amené dans le dos par un mouvement spiralé. Tout mouvement linéaire est impossible.

Ce kokyu nage n’est rien d’autre qu’un irimi nage réalisé sur un adversaire dont le bras est enroulé dans le dos, ce qui rend la chute plus dure. On comprend que la forme martiale de cet exercice, qui consiste à frapper l’adversaire d’un uppercut au menton en accompagnant les cervicales jusqu’au sol, n’en sera que plus dangereuse. Elle doit être proscrite à l’entraînement.

Philippe Voarino, octobre 2019.