Un cœur solidaire
(Illustration: Le méridien du Péricarde Jueyin)
Moi qui pensais ne pas avoir de cœur, je sais désormais que j’en ai un.
Une fois n’est pas coutume, je vais parler de moi aujourd’hui, mais on verra que cela n’est pas sans rapport avec l’Aikido.
J’ai longtemps refusé la vaccination contre cette petite bête qui porte le nom d’une bière et d’une variété de cigares, et qui cause tant d’émoi dans nos sociétés. J’ai refusé parce que je n’en voyais pas la nécessité, et surtout parce que je n’ai plus confiance en la parole des hommes et des femmes qui nous gouvernent.
Ces derniers exhortent le peuple à la solidarité et à la citoyenneté vaccinales, en oubliant la honte et le discrédit dont ils se sont couverts par le passé.
Pour donner un exemple, Monsieur Douste-Blazy, médecin et ministre en charge de la santé publique en 1994-95, lança jusque dans les écoles une campagne de vaccination généralisée contre l’hépatite B sur la base d’une rumeur mensongère : l’hépatite B serait transmissible par la salive – c’est faux, l’hépatite B se transmet par effraction sanguine ou par rapports sexuels non protégés, et on le savait parfaitement à l’époque. En appuyant, malgré tout, la campagne vaccinale sur cette ambiguïté, il a condamné des hommes et des femmes en parfaite santé aux souffrances de la sclérose en plaques, de la maladie de Crohn, et à une lente agonie. A la suite des drames humains provoqués par cette folie vaccinale, le laboratoire SANOFI-PASTEUR-MERCK a été condamné pour faute lourde par la justice française. Sans pudeur aucune il a fait appel de cette condamnation devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui a heureusement confirmé la décision en 2020.
On pourrait multiplier les exemples de ce genre, je n’ai donc plus confiance. Cependant, pour une raison que je ne juge pas utile de développer ici, mais qui l’a emporté sur ma défiance, j’ai finalement accepté à Noël de me faire vacciner.
Les troubles sont apparus deux jours après mon premier Pfizer : tachycardie, essoufflement, douleur dans la région cardiaque. Electrocardiogramme et doppler le surlendemain, et le diagnostic du cardiologue est tombé, catégorique : péricardite aigüe post-vaccinale. Le péricarde est la poche qui entoure le cœur, cette poche réagit parfois à l’ARN du vaccin sous la forme d’une inflammation, et secrète alors un liquide qui perturbe la fonction cardiaque en comprimant le cœur.
On appelle cela un effet "indésirable"… sans rire.
Les médecins, qui croient nécessaire de ménager leurs patients, expliquent que c’est un effet secondaire bien connu (ce qui prouve au passage qu’il est assez fréquent), et qu’il y a un traitement : trois mois d’anti-inflammatoires, si ça n’a pas d’effet on passe à la cortisone, si la cortisone est inefficace il reste l’opération à cœur ouvert, on enlève le péricarde… Pas de souci donc, pas de problème, la médecine a des solutions, Joyeux Noël !
Me voilà rassuré, j’étais en bonne santé, sans aucune pathologie, j’avais – selon les statistiques – très peu de risques de mourir du virus, on m’a inoculé une pathologie sévère, je suis maintenant gavé d’aspirine et de colchicine, et j’ai désormais – toujours selon les statistiques – une chance de mourir du vaccin. Quant au virus, puisqu’il mute en permanence et que toute vaccination m’est désormais interdite, j’affronterai le prochain variant avec mes seules défenses immunitaires, tel que j’étais au départ, juste avant cette injection aussi inutile pour moi que toxique.
J’ai pour réconfort la parole de mon généraliste : "votre réaction montre que vous avez sans doute une bonne immunité naturelle", ça console de savoir que la covid ne m’aurait sans doute pas fait grand mal, mais fallait-il en arriver là ?
De grâce, qu’on ne m’oppose pas la balance bénéfice-risque. Chacun sait que ce concept fumeux tartiné dans tous les médias n’a aucune base scientifique, c’est un tissu d’interprétations discutables regroupées sous le terme pédant d’Analyse Décisionnelle Multicritères. La seule vérité de cette balance, c’est qu’elle est truquée, le risque est toujours du côté de l’individu, et le bénéfice toujours du côté de l’industrie pharmaceutique qui engrange les milliards de manière honteuse, en exploitant la misère et la crédulité des peuples.
Il n’est pas vrai que l’on soit égoïste en refusant de se faire injecter un poison potentiel pour le corps, un poison qui peut provoquer la souffrance et la mort. Les cinq ou dix pour cent de non-vaccinés en France n’ont aucune responsabilité dans la gestion calamiteuse qui est faite de cette crise. Les culpabiliser et les transformer en boucs émissaires est une stupidité et une indignité. Qu’un Président de la République ouvre une telle porte lors de son discours de vœux à la Nation le 31 décembre 2021 n’est pas une erreur, c’est une faute politique.
Et pour en finir avec les discours creux, il serait bon que les gens qui avancent les statistiques pour justifier jusqu’à l’extrême le galimatias de la stratégie vaccinale, réfléchissent à ceci : le terme de statistique n’a aucun sens véritable tant que l’on ne devient pas soi-même la mauvaise statistique.
Pour ce qui me concerne, j’ai fait acte de solidarité, le résultat de cette action est un risque total et un bénéfice nul, voilà tout ce que l’on peut en dire, il n’y a aucune justification, aucune réciprocité. Il n’y a rien, rien du tout, chacun dans son coin prie seulement, comme à Gravelotte, pour que l’obus des effets secondaires tombe à côté. Il y a aussi les inconscients bien sûr, les gens simples qui ne doutent de rien quand ils offrent l’épaule à la seringue. Mais nulle part dans tout cela il n’y a la moindre trace de rationalité, ni la moindre humanité.
Et le silence est assourdissant. Dans l’a parte de son bureau, le cardiologue me confie doucement "J’ai trois cas comme vous par jour, ce vaccin est une saleté", la secrétaire médicale à qui je paie ma consultation me dit à voix feutrée "Heureusement mes enfants sont trop jeunes pour se faire vacciner". La pharmacienne murmure " Vous n’êtes pas le premier" en glissant les médicaments dans le sac en papier.
Je crois que chacun de nous devrait parler un peu plus fort, il faut arrêter de se taire, c’est pourquoi j’écris aujourd’hui. Il faut revenir au bon sens. On parle de vacciner demain des enfants de cinq ans dont l’immense majorité ne court pourtant aucun risque devant le virus. Ce faisant nous allons en revanche leur faire courir un grand risque de développer des complications à un vaccin dont personne ne connaît les effets à long terme sur des organismes en formation : c’est une hérésie criminelle sans aucune justification scientifique.
Il faut arrêter cette folie, il faut bien sûr vacciner les personnes à risque, mais cesser de vacciner pour rien les millions d’individus qui n’ont qu’un risque très faible. Il ne faut surtout pas toucher aux enfants. Quelques vieux mourront à cause de cela ? Peut-être, mais c’est le cours normal de la vie. Je suis vieux et j’accepte ce risque. Je ne veux pas qu’on sacrifie des enfants pour faire traîner quelques vieillards qui ont accompli leur parcours, et végètent dans les antichambres de la mort que sont les Ehpad et autres mouroirs pour personnes dépendantes. Quand on quitte la jeunesse on comprend que la mort vient un jour, on doit accompagner les vieux avec amour, mais on ne doit pas leur sacrifier l’avenir. On n’achète pas l’immortalité avec Pfizer.
Il faut en même temps augmenter la capacité d’accueil des hôpitaux dont l’engorgement est le seul véritable problème. Si ces derniers ne peuvent faire face à une épidémie un peu plus agressive qu’à l’ordinaire, c’est que depuis vingt ans les pouvoirs publics réduisent le budget des soins avec une remarquable constance dans le manque de clairvoyance et d’anticipation.
Enfin, pour que tout ceci nous ramène à l’Aikido, je voudrais dire que je ne suis pas surpris de la réaction de mon corps au poison qui m’a été inoculé. Quelque chose en lui savait qu’il ne fallait pas faire cette injection. Je ne l’ai pas écouté, c’est une autre histoire, et la raison qui m’y a poussé me regarde, mais la pratique de l’Aikido développe cette vision intuitive du danger. Et l’article "Trust" que j’ai écrit il y a quelques mois déjà, avec son illustration par Catherine Ribeiro du fameux "Vous n’avez pas le monopole du cœur" de Giscard d’Estaing, sont à cet égard assez prémonitoires.
Puisque nous tournons aujourd’hui l’année 2021, je souhaite que tous ensemble nous retrouvions confiance en nous-mêmes, confiance en la capacité de nos organismes – pour autant qu’ils soient sains – à surmonter dans la plupart des cas l’adversité des microbes, des virus et bactéries de tout poil, et je souhaite que nous cessions d’écouter la voix de la peur, qui manipule nos esprits et nous rend idiots et obéissants comme des veaux aux injonctions de gens, au mieux incompétents, et au pire malintentionnés et sans scrupules.
Je vous souhaite à tous une belle année d’indignation authentique. Quant à moi, je vais me soigner, récupérer, et je dis au passe vaccinal qu’il peut aller se faire tamponner ailleurs, aucune aiguille ne s’approchera plus de ma peau, ou alors il faudra venir à plusieurs et m’attacher.
Philippe Voarino
1er janvier 2022