Erreur #1 - Immobilisation kote gaeshi et nikyo

Confusion entre l'immobilisation de kote gaeshi et l'immobilisation de nikyo

La position de départ de l’immobilisation de kote gaeshi est l’inverse de celle de nikyo. Cette raison empêche de réaliser l’immobilisation de la même manière dans les deux cas.

Nikyo

Dans l'immobilisation de nikyo votre corps se trouve placé derrière le bras d'uke et opère ainsi un contrôle naturel par sa simple position.

D'autre part, quand vous lâchez le coude d'uke avec votre main arrière, votre bras arrière est déjà positionné pour recevoir le bras d'uke au creux de votre coude. Uke ne peut donc pas s'échapper en abaissant son bras vers l'arrière.

Il est donc possible d'arriver dans cette forme d'immobilisation nikyo no katame directement.

Kote gaeshi

Dans l'immobilisation de kote gaeshi au contraire, votre corps se trouve placé devant le bras d'uke, il ne contrôle donc rien. C'est votre bras arrière qui tient le bras d'uke avec l'appui de votre cuisse. La position est inversée par rapport à nikyo.

Voila pourquoi dans kote gaeshi vous devez saisir le poignet d'uke avec votre main avant et ensuite seulement descendre le genou et supprimer le maintien de votre cuisse en la remplaçant par votre bras.

De cette manière il n'y a aucun interstice dans l'immobilisation qui permettrait éventuellement à uke de s'échapper en abaissant son bras vers l'arrière. Votre main avant doit conserver la saisie du poignet d'uke jusqu'à la fin.

Erreur

La manière ci-dessus de réaliser l'immobilisation de kote gaeshi résulte d'une confusion entre l'immobilisation de kote gaeshi et celle de nikyo. Au moment où tori abandonne la saisie de la main droite d'uke pour immobiliser avec son bras gauche, son coude gauche est haut. Pendant la fraction de seconde nécessaire à le baisser, le bras d'uke n'est plus maintenu par rien. Uke peut s'échapper en abaissant son bras. Il n'est pas possible de faire l'immobilisation de kote gaeshi de la même manière que celle de nikyo sans courir le risque qu'uke ne s'échappe.