De rebus...
Tout le monde n’est pas Alan TURING.
Mais d’un autre côté, le cryptage que Maître SAITO a fait des mouvements réels d’Aikido, en les enfermant dans le corps de sa méthode, n’est pas non plus comparable avec le niveau de cryptage de la machine Enigma ou du carré SATOR.
Avec un peu de bon sens, un peu d’esprit d’analyse, et la clef nécessaire à décoder la méthode pédagogique qu’il a créée, chacun peut retrouver l’Aikido à partir des exercices préparatoires qui ont ainsi été mis au point.
Car les choses n’ont pas été cachées pour être cachées, elles ont été cachées pour être préservées et transmises.
Le principe réside en ceci : la réalité multidirectionnelle a été contractée en une forme unidirectionnelle pédagogique (fausse mais nécessaire), et il est toujours possible de revenir de cette forme simplifiée à la forme réelle. Tout exercice linéaire peut donc être éclaté dans plusieurs directions, sans que rien ne soit changé ni dans les gestes ni dans l’enchaînement des gestes de cet exercice. Tout demeure identique, mais dans une dimension différente.
Démonstration est faite de cette réalité sur la vidéo, qui utilise pour cela le modèle du 4ème kumitachi :
Dans le kumitachi n°4, uketachi frappe quatre fois. Dans la réalité, ces quatre frappes se retrouvent à l’identique et dans le même ordre, mais cette fois développées dans les quatre directions et avec quatre adversaires différents :